Je ne crois pas ce que je vois !" : une clĂŽture pour filtrer une des riviĂšres les plus polluĂ©es du monde . Le Parisien. Suivre. il y a 2 mois. L'ONG nĂ©erlandaise, The Ocean Cleanup, continue sa collecte de Estce rationnel de croire uniquement ce qu'on voit ? Est-ce rationnel de croire uniquement ce qu'on voit ? « L’Homme a en lui une force magnĂ©tique sans laquelle il ne peut exister » PARACELSE « L’Homme a en lui une force magnĂ©tique sans laquelle il ne peut exister » PARACELSE. Home. À propos. L'Ă©quipe. Laurie; Nathalie; Pascal; Pratiques. KinĂ©siologie; ConfectionnĂ©dans un tissu 100% coton Bio, ce t-shirt vous apportera douceur, confort et qualitĂ©. Nos pensĂ©es sont la crĂ©ation du monde que l’on veut voir alors on l’affiche fiĂšrement sur nos t-shirts avec cette magnifique broderie. Pour faire votre choix, vous pouvez consulter le guide des tailles ci-dessous : Attention quand vous saurez que ce que vous voyez n’est qu’une interprĂ©tation de la rĂ©alitĂ© ou plus prĂ©cisĂ©ment celle de votre cerveau, soit vous continuez Ă  vivre dans votre illusion du rĂ©el, soit vous essayez de connaitre la grille de lecture que vous utilisez. Quand vous comprendrez votre façon de coder les choses, vous pourrez alors apporter une petite distance, ce dĂ©calage Jeme demande si ce n'est pas la phrase la plus connue de la bible, (et surtout par les personnes qui se disent non croyantes). Pourtant il y a plein de choses que nous sommes prĂȘts Ă  croire sans preuve tangible : croire en son horoscope, croire qu'on WlTg14K. Les deux Thomas, l'apĂŽtre et le docteur de l'Église, nous enseignent que nous avons besoin d'entrer dans la rĂ©alitĂ© que les signes nous montrent Dieu lui-mĂȘme, dans son intimitĂ©. Avec l'aide dĂ©cisive de l'Esprit CĂ©nacle, les disciples sont rĂ©unis par peur des juifs » Jn 20, 19. Depuis la dĂ©bĂącle qui a suivi l’arrestation de JĂ©sus Ă  GethsĂ©mani et le reniement de Pierre, cette communautĂ© des disciples qui devraient n’avoir qu’un seul cƓur et qu’une seule Ăąme » Ac 4, 32 n’est plus rĂ©unie par l’amour mais par la peur, qui crĂ©e la division. Le pĂ©chĂ© laisse des traces
 Les disciples sont divisĂ©s et ne se font plus confiance entre eux, Ă  tel point qu’ils ne croient pas le tĂ©moignage des saintes femmes revenues du tombeau vide, et que Thomas ne croit pas les onze lorsqu’ils lui disent avoir vu le Sauveur pour mettre fin Ă  cette division que JĂ©sus, lors de cette nouvelle apparition, doit leur dire par deux fois La paix soit avec vous ! » Jn 20, 19 et 21, puis leur communiquer son Esprit saint qui sera le garant de leur unitĂ© retrouvĂ©e. C’est l’Esprit saint rĂ©pandu sur les disciples qui leur permettra de n’avoir qu’un seul cƓur et qu’une seule Ăąme », de remettre les pĂ©chĂ©s » Jn 20, 23, et de rendre tĂ©moignage de la rĂ©surrection du Seigneur JĂ©sus » Ac 4, 33. C’est l’Esprit saint qui leur donnera de former ensemble une Église selon le cƓur de Dieu, capable d’évangĂ©liser le monde entier par le tĂ©moignage de l’amour fraternel et d’une paix qui vient d’ deux ThomasMais lors de cette deuxiĂšme apparition au CĂ©nacle, il en est un qui semble un peu Ă  l’écart, c’est Thomas. Que n’a-t-on pas reprochĂ© Ă  Thomas ? Et pourtant, c’est un disciple zĂ©lĂ©. Lorsque JĂ©sus avait annoncĂ© sa Passion, c’est lui qui s’était exclamĂ©, plein d’ardeur Allons-y nous aussi, nous mourrons avec lui ! » Jn 11, 5. Tous les disciples n’avaient pas eu le mĂȘme courage ni le mĂȘme empressement Ă  courir vers le martyre. Oui, Thomas l’ApĂŽtre, dont la Tradition rapporte qu’il fut le premier Ă©vangĂ©lisateur de l’Inde et de la Chine oĂč il devait effectivement mourir en martyre, est loin d’ĂȘtre un mĂ©diocre. D’ailleurs, lors de la premiĂšre apparition de JĂ©sus au CĂ©nacle, le seul tort de Thomas Ă©tait d’ĂȘtre absent. Pour le reste, les autres disciples, eux-aussi, avaient eu besoin de voir les plaies glorieuses du Christ pour croire. Aucun des Douze n’a cru sans avoir vu. Thomas est donc bien un apĂŽtre de plein droit, un martyre par le sang versĂ©, et de surcroĂźt il est un indice nous met sur la piste de ses dispositions de thĂ©ologien. Le nom de Thomas l’ApĂŽtre signifie jumeau ». Or jamais l’Évangile ne nous prĂ©cise de qui Thomas est le jumeau. Et si le jumeau de Thomas l’ApĂŽtre, par-delĂ  les siĂšcles, Ă©tait Thomas d’Aquin ? Cela expliquerait pourquoi, comme il arrive souvent pour des frĂšres jumeaux, Thomas l’ApĂŽtre et Thomas d’Aquin sont si frĂ©quemment confondus. On ne compte plus les politiciens et autres journalistes, aussi incultes les uns que les autres, affirmant gravement Je suis comme saint Thomas d’Aquin, je ne crois que ce que je vois. » À vrai dire, il faudrait que politiciens et journalistes commencent par accepter de voir ce qu’ils voient, ce qui est une qualitĂ© confesse un homme qui est DieuEntre l’un des Douze, qui vĂ©cut au Ier siĂšcle, et le docteur de l’Église du XIIIe siĂšcle, la confusion est un peu ridicule, mais pas sans fondement. Saint Thomas d’Aquin Ă©tait d’ailleurs admiratif de son jumeau spirituel, puisqu’il qualifie Thomas l’ApĂŽtre de bon thĂ©ologien » lorsqu’il commente l’Évangile d’aujourd’hui. Pourquoi Thomas l’ApĂŽtre est-il bon thĂ©ologien ? C’est qu’en disant Mon Seigneur et mon Dieu » aprĂšs avoir vu et touchĂ© les plaies du Christ ressuscitĂ©, il va au-delĂ  de ce que ses sens lui font expĂ©rimenter. En cela, il ressemble aussi un peu Ă  Jean, l’autre thĂ©ologien parmi les Douze, qui en se penchant vers le tombeau vide, vit et crut » Jn 20, 8 bien au-delĂ  de ce qu’il avait que Thomas l’ApĂŽtre voit et touche, en cet instant, c’est un homme qui Ă©tait mort et qui est vivant. Ce qu’il expĂ©rimente par ses sens, c’est donc seulement que JĂ©sus est ressuscitĂ©. C’est dĂ©jĂ  Ă©norme, mais sa confession de foi va beaucoup plus loin Mon Seigneur et mon Dieu. » Thomas l’ApĂŽtre ne voit pas seulement un homme ressuscitĂ©, il confesse un homme qui est Dieu. Thomas d’Aquin conclut En disant Mon Seigneur », Thomas confesse la vĂ©ritĂ© de l’humanitĂ© de JĂ©sus, en disant Mon Dieu », Thomas confesse la vĂ©ritĂ© de sa apĂŽtres ont vu puis ils ont cruThomas l’ApĂŽtre et Thomas d’Aquin sont donc bien deux jumeaux thĂ©ologiens. C’est au point qu’on pense irrĂ©sistiblement Ă  Thomas d’Aquin lorsqu’on voit, sur le tableau du Caravage, Thomas l’ApĂŽtre introduisant son doigt dans les plaies du crucifiĂ©. C’est cela aussi, ĂȘtre thĂ©ologien essayer de contempler le mystĂšre non pas en observateur, de l’extĂ©rieur, mais en disciple, de l’intĂ©rieur. Si l’Esprit saint est traditionnellement appelĂ© le doigt de Dieu », alors il faut comprendre en voyant cette scĂšne d’Évangile et les peintures qui la reprĂ©sentent, qu’on n’entre vraiment dans le mystĂšre de Dieu qu’avec l’aide de l’Esprit saint. Cela ne supprime d’ailleurs pas le besoin de signes. En pĂ©nĂ©trant l’humanitĂ© du Christ, nous entrons dans sa divinitĂ©, et par lĂ  jusque dans l’intimitĂ© de la ApĂŽtres ont vu puis ils ont cru, pour qu’en recevant leur tĂ©moignage, nous puissions croire sans avoir vu. Mais leur tĂ©moignage est un signe, comme est aussi un signe le corps du Christ dans l’Eucharistie, comme est aussi le corps mystique du Christ qui est l’Église, par qui l’amour de Dieu nous est rendu visible Ă  travers les saints, Ă  travers les Ɠuvres de misĂ©ricorde. Nous avons besoin de ces signes, et nous avons besoin d’aller jusqu’à la rĂ©alitĂ© qu’ils signifient Dieu lui-mĂȘme, dans son intimitĂ©. Avec l’ApĂŽtre Thomas, c’est l’Esprit saint, le doigt de Dieu, qui nous entraĂźne dans les profondeurs de Dieu, littĂ©ralement dans ses entrailles. En pĂ©nĂ©trant l’humanitĂ© du Christ, nous entrons dans sa divinitĂ©, et par lĂ  jusque dans l’intimitĂ© de la qui est vrai de Thomas l’ApĂŽtre et de Thomas d’Aquin, comme thĂ©ologiens, est aussi vrai de tout disciple de JĂ©sus-Christ. La RĂ©surrection, celle de JĂ©sus et la nĂŽtre que nous espĂ©rons, doit nous ouvrir les yeux sur le mystĂšre de Dieu. Il ne faut pas se tromper de prioritĂ© si JĂ©sus nous promettait la RĂ©surrection sans nous promettre aussi d’entrer par lĂ  dans l’intimitĂ© mĂȘme de Dieu-TrinitĂ©, quel serait l’intĂ©rĂȘt ? La vie Ă©ternelle n’aurait aucun intĂ©rĂȘt si elle ne nous permettait pas d’entrer plus profondĂ©ment dans le mystĂšre de Dieu. À contempler chacun notre nombril pour l’éternitĂ©, nous tomberions vite dans l’ennui. Ce serait une survie, mais certainement pas la Vie ! Au contraire, avec Thomas l’ApĂŽtre et Thomas d’Aquin, demandons Ă  l’Esprit saint de nous entraĂźner chaque jour plus loin dans les profondeurs de Dieu et de confesser dĂ©jĂ  Mon Seigneur et mon Dieu ! » C’est ainsi que nous seront dĂšs Ă  prĂ©sent les meilleurs tĂ©moins de la misĂ©ricorde infinie de Dieu, qui consiste Ă  se laisser toucher par les images les plus belles reprĂ©sentations de saint Thomas Anonymous123052, le 7/20/2008que les hommes qui ne rĂ©ussisent pas Ă  dĂ©conditionner, restent attachĂ©s aux anciennes valeurs, nous ralentissent. Ils se perdent en justifications et discours qui ,si nous les Ă©coutons, nous ralentissent dans nos avancĂ©es, toutes et tous. Ca fait du bien de le dire! $🙂Anonymous98384, le 7/21/2008Il faut voir dans quelle dĂ©crĂ©pitude est tombĂ©e le couple et la famille pour te demander de prĂ©ciser ce que tu entends par les "anciennes valeurs"?Qu'on leur coupe les couilles et qu'on en finisse!heliotrope14, le 7/21/2008tout de suite le truc reducteur et caricatural! Qui ne fait pas avancer les choses non plus...manichĂ©en et excessif! soi a raison...Anonymous1008261, le 7/21/2008Je comprends pas non plus ce qu'on entends par ancienne valeur et nouvelle valeur. Si fidĂ©litĂ© et engagement sont les anciennes valeurs alors vive les anciennes valeurs. Si je saute sur tout ce qui bouge et je pense qu'Ă  ma gueule font partie des nouvelles valeurs alors vive les anciennes valeurs aussi... Alors si vous pouvez ĂȘtre plus claires entre les anciennes et les nouvelles, parce que lĂ , c'est trĂšs flou $đŸ€Ș $đŸ€ȘAnonymous123052, le 7/21/2008comme quoi le "neutre" du terme "homme" ne marche pas! $😀 Preuve Ă©tablie! que les humains qui ne rĂ©ussissent pas Ă  dĂ©conditionner, restent attachĂ©s aux anciennes valeurs, nous ralentissent. Ils se perdent en justifications et discours qui ,si nous les Ă©coutons, nous ralentissent dans nos avancĂ©es, toutes et tous. Ca fait du bien de le REdire! $🙂comme quoi le "neutre" du terme "homme" ne marche pas! $😀 Preuve Ă©tablie! $🙂que les humains qui ne rĂ©ussissent pas Ă  dĂ©conditionner, restent attachĂ©s aux anciennes valeurs, nous ralentissent. Eh oui, hommes et femmes aussi. Ils se perdent en justifications et discours qui ,si nous les Ă©coutons, nous ralentissent dans nos avancĂ©es, toutes et tous. y'a de la rĂ©sistance ! les anciennes valeurs conviennent Ă  certains, ils ne se reconnaissent pas dans les nouvelles. Mais moi je me reconnais mieux dans les nouvelles valeurs, c'est pourquoi je vais bien malgrĂ© tout car je sais que le monde change quand mĂȘme. Ca fait du bien de le REdire! $🙂 Je te reçois 5/5Anonymous1008261, le 7/22/2008Je comprends trĂšs bien la diffĂ©rence entre les deux. Je ne les dĂ©nome pas de la mĂȘme façon, c'est tout. Pour moi, il n'y a rien d'ancien et de nouveau la dedans. Mais oui les ĂȘtres autour de soi sont important. Oui la compĂ©tition est destructrice. Ces valeurs, je les porte depuis longtemps. Et probablement Ă  cause de cela je ne me sens pas Ă  laise dans ce monde. Haddock, cap'tain perdu en mer...Anonymous98384, le 7/21/2008Tu remplace "homme" par "juif" et tu peux t'appeler "Adolf". Non les hommes ne sont pas responsables de tous les pbs des femmes. La femme est un loup pour la le 7/21/2008bon, tu prends un dico et tu regardes Ă  "humain".Anonymous1008261, le 7/22/2008Vive les nouvelles valeurs alors. Mais est-ce vraiment une question d'Ă©poque? Je ne crois pas qu'on prĂŽne beaucoup plus cela aujourd'hui qu'hier, puisque qu'aujourd'hui il me semble que c'est plutĂŽt l'ego que l'on cherche Ă  flatter. Merci en tout cas pour la clartĂ© de ton explication. $👋[quoteJe comprends trĂšs bien la diffĂ©rence entre les deux. Je ne les dĂ©nome pas de la mĂȘme façon, c'est tout. Pour moi, il n'y a rien d'ancien et de nouveau la dedans. C'est peut-ĂȘtre le new-Ăąge avec son nouveau paradigme qui a introduit une notion d'ancien et de nouveau. Ce qui serait nouveau ce serait de changer la sociĂ©tĂ© avec des valeurs humaines. Maintenant, y'a des jours je me demande si on va dans le bon oui les ĂȘtres autour de soi sont important. Oui la compĂ©tition est destructrice. $â˜ș Les gens qui n'ont pas envie de jouer Ă  la compĂ©tition sont mis sur la touche de plus en plus, ce qui me fait dire qu'on ne sait plus ce qui est effectivement valeurs anciennes et valeurs nouvelles. Ces valeurs, je les porte depuis longtemps. Et probablement Ă  cause de cela je ne me sens pas Ă  laise dans ce monde. Mais Haddock, tu te sens Ă  l'aise au moins avec les gens qui portent aussi ces valeurs. Salut Capt'ain Haddock, $👋Anonymous1008261, le 7/23/2008vi vi bien sĂ»r. $😉 Mais bien obligĂ© de se faire une petite place dans ce monde ou "chacun pour sa gueule" semble ĂȘtre devenu le leitmotiv de tout le monde. $🙂 $🙂12 D’habitude, on ne croit que ce qu’on voit. Éric Zemmour lui, fait l’inverse. Il ne voit que ce qu’il croit. D’oĂč la dystopie dans son aussi L'expĂ©rimentation montrĂ©e dans ce film reprend le principe de celle effectuĂ©e par François Le Poultier en 1987, en France, Ă  sujets voient un film de cinq minutes dans lequel deux femmes discutent. Ils n'entendent pas ce qu'elles disent. À certains sujets groupe contrĂŽle, on dit que ce sont deux amies qui discutent. À d'autres premiĂšre condition expĂ©rimentale, on indique que la femme de gauche est assistante sociale et que celle de droite est un cas social qui vient demander de l'aide. À d'autres enfin deuxiĂšme condition expĂ©rimentale, on dit l'inverse la femme de gauche est un cas social qui vient demander de l'aide et celle de droite est assistante sociale. AprĂšs le film, tous les sujets remplissent une grille d'Ă©valuation constituĂ©e de 40 traits de personnalitĂ© positifs et nĂ©gatifs. Les sujets ont pour tĂąche de cocher les traits qui leur semblent le mieux correspondre Ă  la personnalitĂ© de chacune des deux femmes. On constate que les sujets perçoivent les deux femmes en fonction de l'Ă©tiquette que l'on a "collĂ©e" sur chacune d'entre elles. Canal-U - UniversitĂ© Ouverte des HumanitĂ©sUne expĂ©rience sur le mĂȘme thĂšme fut publiĂ©e aux États-Unis en 1973 dans la revue Science [1]. Il s'agissait de s'interroger sur la santĂ© mentale et la folie et, plus globalement, sur les concepts de normalitĂ© et d'anormalitĂ©. L'expĂ©rience a consistĂ© Ă  faire admettre huit personnes un Ă©tudiant en psychologie, trois psychologues, un pĂ©diatre, un psychiatre, un peintre et une mĂ©nagĂšre mentalement saines ne souffrant pas et n'ayant jamais souffert de troubles psychiatriques dans des hĂŽpitaux diffĂ©rents, sans qu'aucun membre du personnel hospitalier ne soit au courant de l'expĂ©rience. Voici un rĂ©sumĂ© des conclusions Une fois classĂ© comme schizophrĂšne, le faux patient ne peut, quoi qu'il fasse, se dĂ©barrasser de cette Ă©tiquette qui influence profondĂ©ment la façon dont les autres le perçoivent, lui-mĂȘme et son comportement. De nouveau, au sens tout Ă  fait propre du terme, une rĂ©alité» a Ă©tĂ© construite. Une fois qu'un individu a Ă©tĂ© caractĂ©risĂ© comme anormal, l'ensemble de ses comportements et des autres aspects de sa personnalitĂ© est marquĂ© par cette Ă©tiquette ; cette classification est en effet si puissante que beaucoup de comportements normaux des faux patients n'Ă©taient pas perçus du tout ou Ă©taient complĂštement dĂ©formĂ©s de façon Ă  les faire entrer dans le cadre de la rĂ©alitĂ© prĂ©supposĂ©e. Un diagnostic psychiatrique produit sa propre rĂ©alitĂ© et, avec celle-ci, ses propres effets. À partir du moment oĂč le patient a Ă©tĂ© classĂ© schizophrĂšne, on prĂ©voit qu'il le restera. Et, quand, pendant suffisamment longtemps, il n'a rien fait de bizarre, on considĂšre que sa maladie est en rĂ©mission et il peut quitter l'hĂŽpital. Mais le diagnostic reste valable aprĂšs que le patient est sorti, puisqu'on prĂ©voit, sans l'ombre d'une confirmation, qu'il se comportera de nouveau comme schizophrĂšne. La classification qu'Ă©tablissent les spĂ©cialistes des maladies mentales a autant d'influence sur le patient lui-mĂȘme que sur sa famille et ses amis, et, comme, on peut s'y attendre, le diagnostic a sur eux l'effet d'une prĂ©diction qui se vĂ©rifie elle-mĂȘme. Finalement, le patient accepte le diagnostic avec tout ce qu'il signifie et toutes les prĂ©visions qui s'y rattachent, et se comporte en fonction de celui-ci. Il s'adapte Ă  la construction d'une rĂ©alité» est pour le moins curieux que la critique de la catĂ©gorisation ne soient pas appliquĂ©e en France aux stĂ©rĂ©otypes homme-femme, stĂ©rĂ©otypes construits par les hommes et par les femmes de soi stĂ©rĂ©otypes construits par les hommes sur les hommes et par les femmes sur les femmes et de l'autre stĂ©rĂ©otypes construits par les hommes sur les femmes et par les femmes sur les hommes. Cela fera prochainement l'objet d'une sĂ©rie d'articles. 15/08/2010 Serge LEFORT Citoyen du MondeLire aussi ‱ Dossier documentaire & Bibliographie Constructivisme, Monde en Question. ‱ Dossier documentaire & Bibliographie Psychologie sociale, Monde en Question.[1] ROSENHAN David, Être sain dans un environnement malade» in WATZLAWICK Paul sous la direction de, L'invention de la rĂ©alitĂ© - Contributions au constructivisme [1981], Seuil, 1988 Ă  160 [Points Seuil, 1996]. J’ai grandi dans une famille trĂšs rationnelle et cartĂ©sienne. J’entendais souvent Je suis comme Saint Thomas, je ne crois que ce que je vois » Alors j’ai intĂ©grĂ© ça moi aussi. Puis la mort brutale de mon pĂšre m’a fait questionner le sens de la vie, entamer un chemin spirituel, et dĂ©couvrir qu’il y a bien plus autour de nous que ce que l’on voit ». Ainsi en 2008, je vis ce qui semblerait ĂȘtre un Ă©veil de conscience », je me sens reliĂ©e Ă  tout ce qui est, avec la sensation que je suis l’univers et que l’univers est en moi, et dans un Ă©tat de grĂące intĂ©rieur totalement indĂ©pendant de ce qui peut survenir autour de moi. D’ailleurs je me souviens marcher dans Paris en plein hiver pour rejoindre le mĂ©tro, sous une pluie battante, avec un vent glacial. Et lĂ  sur le trottoir, malgrĂ© les Ă©lĂ©ments qui se dĂ©chainent, les gens pressĂ©s et Ă©nervĂ©s qui m’entourent, je me sens telle Mary Poppins, flottant Ă  30 cm au dessus du sol, au bout de mon parapluie, lĂ©gĂšre, joyeuse et irradiant d’un amour infini toute personne que je croise. Cet Ă©pisode illuminĂ© » n’a Ă©tĂ© que passager. Mais il m’a encouragĂ©e Ă  avancer sur ce chemin de dĂ©veloppement personnel et spirituel. Je croyais Ă  l’époque que cet Ă©tat Ă©tait une fin en soi, et que je devais faire tout ce qui Ă©tait en mon possible pour le retrouver et y rester en permanence. QuĂȘte totalement vaine et illusoire, mais ce n’est pas le propos de mon post du jour, alors je t’en reparlerai une prochaine fois. PassĂ© ces 2 phases, je me suis retrouvĂ©e accrochĂ©e Ă  une autre vĂ©ritĂ© Je ne crois que ce que je sens ! Pendant cette pĂ©riode je m’en remettais totalement Ă  mes ressentis corporels. C’était devenu la vĂ©ritĂ© absolue Ă  suivre sans aucune restriction. je ne le sens pas » Ă©tait ma phrase fĂ©tiche, et elle avait cet avantage de rejeter toute nĂ©gociation et remise en question. Puisque mon corps me dit que je ne dois pas y aller, je n’y vais pas » Le moindre inconfort dans l’estomac, tension du plexus, contracture dans le dos, lourdeur diffuse me faisait penser et dire ce n’est pas ça que je dois faire puisque je ressens un inconfort » ! Et j’entends encore beaucoup de gens autour de moi dire ces mots. Aujourd’hui ma vision a Ă©voluĂ©e. Je crois que le ressenti du corps est parfois liĂ© Ă  mes pensĂ©es, mes Ă©motions, et n’est pas forcĂ©ment un indicateur en soi il peut l’ĂȘtre dans certains cas bien entendu ! mais pas systĂ©matiquement. Oui quelque chose se passe dans le corps, il y a des sensations, des Ă©nergies qui me traversent, des perceptions, mais si c’était juste Ă  prendre pour ce que c’est, sans extrapoler ou interprĂ©ter ? Plus rĂ©cemment, j’ai dĂ©couvert le concept de grille mentale ». Ma perception depuis plusieurs annĂ©es est que mon cerveau est un ordinateur, rempli de programmes informatiques créés par mon Ă©ducation, mes apprentissages, mes expĂ©riences
 Et cette grille mentale rĂ©colte et filtre tout ce que mes yeux et mes sens perçoivent, pour crĂ©er une histoire. J’ai dĂ©couvert cette vidĂ©o qui explique bien mieux que je ne saurai le faire ce mĂ©canisme. Notre cerveau crĂ©e l’illusion de la rĂ©alitĂ© » Extraits choisis Et si nous ne percevions pas la rĂ©alitĂ© telle qu’elle est vraiment ? Notre perception de la rĂ©alitĂ© a moins Ă  voir avec ce qui se passe autour de nous, qu’avec ce qui se passe dans notre cerveau ! La rĂ©alitĂ© est l’Ɠuvre de notre cerveau, et se base sur des informations sensorielles » 
 Le cerveau est le plus grand illusionniste de l’univers. Les informations sensorielles ne sont que signaux Ă©lectrochimiques envoyĂ©s, triĂ©s assemblĂ©s et conditionnĂ©s par notre cerveau. Notre rĂ©alitĂ© est donc entiĂšrement créée Ă  l’intĂ©rieur de notre tĂȘte. C’est notre cerveau qui construit notre rĂ©alitĂ©. A partir du petit filet d’informations que nos sens lui fournisse il Ă©crit une histoire » VidĂ©o complĂšte ci-dessous Comment ça rĂ©sonne pour toi tout ça ? Est ce que ça te parle ? Dis moi dans les commentaires <3 J’ai hĂąte de te lire

je crois que ce que je vois