Cassiandor La CitĂ© EnchantĂ©e – RĂ©vĂ©lations. NotĂ© 5.00 sur 5 basĂ© sur 21 notations client. ( 21 avis client) € 13,00. Livraison Ă  1,50 € seulement et offerte pour deux livres achetĂ©s. TĂ©ora n’a jamais connu ses parents. ElevĂ©e par leur plus vieil ami, Ă  l’orĂ©e de la forĂȘt de Niedelstein, Sylfried est tout pour elle. LestĂ©lĂ©spectateurs ont notamment pu apprĂ©cier ses prouesses face aux nombreux candidats qui se sont prĂ©sentĂ©s dans Les 12 coups de midi. Cette derniĂšre a alors rĂ©ussi Ă  rĂ©aliser un nouveau coup de maĂźtre. Mais pas que ! Elle a Ă©galement fait monter sa cagnotte de maniĂšre consĂ©quente. Cette derniĂšre s’estimerait actuellement Ă  plus de 10 000 euros. Retrouvezles 145 critiques et avis pour le film Still Walking, rĂ©alisĂ© par Hirokazu Kore-eda avec Hiroshi Abe, Yoshio Harada, Kiki Kirin. Lavie est belle malgrĂ© tout, nous sommes lĂ  pour vous changer les idĂ©es Notre truie Suzie a eu 10 petits ce matin !! Ça va bien aller Lavie est belle MalgrĂ©, kĂšnitra. 481 likes · 5 talking about this. ♡°°°° La vie est un passage °°°♡ klB0XB. On naĂźt dans la douleur, on vit une enfance parquĂ©e, l’adolescence est une crise, l’adulte travaille pour vivre, la vieillesse est une dĂ©gĂ©nĂ©rescence, et il faut de surcroĂźt se taper des maladies, des accidents et drames divers -sans compter le pire des maux l’homme lui-mĂȘme, cruel, se dĂ©valorisant, se faisant la guerre... tout cela en vaut-il bien la peine ? Sisyphe, vous connaissez ? Un pauvre type, condamnĂ© Ă  pousser un rocher en haut d’une montagne. Il n’en a jamais fini Ă  peine arrivĂ© au sommet, le rocher dĂ©vale la pente. Sisyphe redescend, et recommence encore et toujours Ă  pousser son rocher. C’est absurde. Camus se sert de cette image tragique pour illustrer l’effort vain Sisyphe est tout Ă  fait lucide, il a conscience de l’absurditĂ© de son acte, il n’espĂšre mĂȘme pas qu’il en finira un jour, mais il continue vaille que vaille Ă  accomplir sa corvĂ©e comme pour vaincre son destin, ĂȘtre plus fort que son rocher. Le mythe est beau, et rappelle quelque chose Ă  chacun qui ne porte son fardeau, en haut de quelque montagne, vainement ? Avoir affaire au sens de la vie mĂȘme -ou plutĂŽt Ă  son non-sens, c’est enfin penser aux choses sĂ©rieuses comme le dit Camus, “il n’y a qu’un problĂšme philosophique vraiment sĂ©rieux c’est le suicide.” Un dĂ©bat sur ce sujet peut s’achever en suicide collectif, mais nous ne risquons pas de parler chiffons. S’il est un sujet existentiel, c’est bien celui-lĂ  Ă  quoi bon mener sa vie ? Il n’y a pas de raison pour que j’existe, pour que quelque chose existe plutĂŽt que rien. Ce constat laisse perplexe on est habituĂ© Ă  ce que les systĂšmes philosophiques justifient notre existence. Mais dĂšs l’abord les voici rejetĂ©s en bloc aucune nĂ©cessitĂ© ne rĂ©pond de mon existence. Je n’ai aucune raison de la porter. Nous Ă©prouvons l’absurditĂ© de l’existence si nous adoptons la luciditĂ© de Sisyphe en regardant le monde nous n’y trouvons pas notre place. Normal il n’est pas fait pour nous. Il est le rĂ©sultat de processus oĂč nous n’avons rien Ă  faire. Le monde ne nous est pas donnĂ© pour que nous y fassions quelque chose, il est tout simplement absurde. Pourrait-on affirmer que la vie n’a de sens que celui que nous inventons, ce qui ferait de nous des Hommes libres, portant le monde, donnant sens au monde ? Serions-nous tous des titans affrontant l’absurditĂ© du monde comme Sisyphe, et portant nos inutiles existences dans un effort tout aussi hĂ©roĂŻque que vain ? MĂȘme pas n’est pas hĂ©ros qui veut. Sisyphe fait preuve d’un courage qui nous manque. Il pousse constamment son rocher, tandis que notre sociĂ©tĂ© nous propose de la lĂ©gĂšretĂ©, des loisirs -des passe-temps. Face Ă  l’absurditĂ© de l’existence, deux solutions s’ébauchent dĂšs l’abord se suicider ou se rĂ©fugier dans l’inconscience. Ceux qui restent vivants ont choisi la seconde solution. Eh quoi ! Ne sommes-nous pas de bons civilisĂ©s mĂ©ritant une vie confortable ? Et qu’y-a-t-il de plus inconfortable que la conscience de l’absurde ? La conscience mĂȘme est nuisible, elle empĂȘche de vivre sans soucis dans l’innocence ! À quoi servirait d’ĂȘtre pleinement et constamment conscient ? Que vaut la raison, inefficace quand la vie mĂȘme n’a pas de sens ? C’est lourdingue de toujours chercher Ă  avoir raison quand le monde ne rĂ©pond pas Ă  nos appels face Ă  son silence, nous aspirons au rĂ©pit. PlutĂŽt se bercer d’illusions nĂ©cessaires ou de certitudes illusoires, donnant de l’élan, que de s’alourdir de ce poids-lourd. La tentation est grande et le raisonnement commode puisque la conscience rend le monde insupportable, il paraĂźt urgent de s’en dĂ©barrasser. De toute façon la luciditĂ© ne sert Ă  rien, la conscience est incompĂ©tente. Si tout est dĂ©terminĂ© dans ce monde, nous n’en sommes qu’un rouage incapable de s’en faire une reprĂ©sentation cohĂ©rente. On ne s’assoit pas devant le monde pour se demander ce qu’on va en faire on en fait partie, on en dĂ©pend comme toutes ses autres parties. Nous voilĂ  ramenĂ©s au rang de toute chose, existant sans raison qui lui soit propre. Autant ne pas s’accrocher Ă  la raison. Quelques fous prĂ©tendent se faire les maĂźtres et possesseurs du monde. Mais le monde nous mĂšne plus que nous le menons, sans que cela ait de sens, ni pour nous, ni pour lui. Notre Ă©lan vital lui-mĂȘme nous a Ă©tĂ© donnĂ© sans que nous y soyons pour rien, comme Ă  tout ĂȘtre vivant pour reprendre le mot de Camus, “nous prenons l’habitude de vivre avant mĂȘme de prendre celle de penser.” Envisager la vie avec distance est dĂšs lors impossible je ne suis pas la vie, ni mĂȘme celui qui la pense. Je suis contenu dans la vie, modelĂ© par elle, jusqu’aux enchevĂȘtrements de ma pensĂ©e; je n’en suis qu’un Ă©piphĂ©nomĂšne. Si la vie a un sens, il n’appartient pas Ă  l’Homme. Les condamnĂ©s, ces chanceux, devraient se rĂ©jouir de quitter bientĂŽt ce monde insensĂ©. Ceux-lĂ  mĂȘmes qui jusqu’alors ne faisaient que supporter leurs existences s’accrochent pourtant Ă  la vie, lui trouvent un sens ! La guĂ©rison inespĂ©rĂ©e du cancĂ©reux semble dĂ©sinhiber son envie de vivre. Voila soudain sa vie pimentĂ©e ! Il s’investit joyeusement, il y croit. Et exulte “je n’ai aucune raison de vivre, mais j’ai raison de vivre”. Bizarre, non ? Faut-il souffrir, frĂŽler la mort, ou passer par “une bonne dĂ©pression” pour enfin croquer la vie Ă  pleines dents ? Aurions nous besoin d’accidents pour nous conduire nous-mĂȘmes avec vigilance ? Si c’est le cas, bien sympathiques ceux qui nous souhaitent encore “une bonne guerre”, un coup du sort duquel on ne se relĂšve si on s’en relĂšve que dĂ©terminĂ© Ă  saisir Ăąprement les moindres saveurs qui rendent la vie “vivable” ! Longtemps “ceux qui en sont revenus” gardent un Ă©clair dans les yeux, l’enthousiasme des dĂ©sespĂ©rĂ©s auxquels l’espoir aurait Ă©tĂ© rendu comme en cadeau. D’abord ils se satisfont plus facilement du peu de valeur des choses, encore heureux de pouvoir les savourer. Puis, hĂ©las, leur Ă©lan retombe peu Ă  peu faute d’ĂȘtre constamment stimulĂ©, et se dilue dans le temps. BientĂŽt ils se remettent Ă  considĂ©rer le monde comme s’il n’était pas le leur. Plus dure sera la chute... Trois attitudes s’ensuivent donc pour ceux qui prennent conscience de l’absurditĂ© de la vie la dĂ©ception, l’entrain du menacĂ© profitant de ce qui lui reste Ă  vivre, puis enfin la “fatale retombĂ©e” dans le vide et le vain. Serions-nous condamnĂ©s Ă  croire, Ă  suivre quelque sens illusoire, puis Ă  baisser les bras, puis Ă  les retendre, irrĂ©solus et inconstants, comme des girouettes malmenĂ©es par les vents ? Pourquoi s’acharner ? Nous sommes manifestement incapables de nager Ă  contre-courant. Le plus endormi des vivants s’éveille soudain s’il tombe dans un gouffre il voit sa propre fin se prĂ©cipiter vers lui. Alors il ne s’ennuie plus, ne se demande plus misĂ©rablement “quoi faire et au nom de quoi”, mais rassemble ses forces voilĂ  qu’il veut vivre. Il ne veut pas s’écraser comme une simple masse. Il fait donc tout pour ne pas s’aplatir arrivĂ© au fond du gouffre, au lieu de s’y Ă©taler lamentablement, il se tend de toutes ses forces, et rebondit, remonte Ă  une hauteur apprĂ©ciable, souffle un peu, apprĂ©cie la hauteur atteinte, s’y complaĂźt... LĂ  s’arrĂȘte l’ascension il faut bien souffler, lĂącher la pression -je n’ose dire dĂ©primer. Alors notre rescapĂ© reste en suspend, voire plane un peu... et bientĂŽt retombe, prisonnier de l’attraction des masses. À moins de s’accrocher, pour encore s’efforcer de grimper la falaise de l’existence, si lourd que soit le rocher Ă  transporter, plutĂŽt qu’encore une fois se sentir aspirĂ© par le vide. Au meilleur des cas, le survivant moderne est un Sisyphe gravissant incessamment une montagne sans sommet ! Qu’il faut de courage pour vivre sans jamais se laisser vivre ! C’est rĂ©voltant ? Tant mieux lĂ  est le salut. Voyez Camus dĂšs dix-sept ans, ce pauvre type avait la tuberculose. On n’en guĂ©rissait guĂšre Ă  l’époque. Le voilĂ  condamnĂ©, sans avoir rien fait de sa vie. Et rien Ă  en faire ne croyant ni en Dieu ni en aucun systĂšme philosophique justifiant son existence, il ressentait dĂ©jĂ  le sentiment de l’absurditĂ© de sa vie. Sa chance fut la guerre. Eh oui en devenant rĂ©sistant, il donna Ă  sa vie une orientation qui lui permit de surmonter ce malaise sans jamais cesser de l’éprouver. Je crois que l’exĂ©cution de Gabriel PĂ©ri le stimula, provoqua son engagement Camus ne voyait aucune raison de vivre, mais n’accepta pas que cet homme digne de vivre ait Ă©tĂ© effacĂ©. Le sentiment de l’injustice rĂ©veilla son Ă©nergie vitale en s’engageant Ă  risquer sa vie pour la libertĂ©, il lui donna un sens, la justifia, et ainsi trouva mĂȘme la joie d’exister. Comme quoi on a raison de se rĂ©volter, et mĂȘme on en a besoin c’est donner Ă  la vie un sens que la mort ne puisse lui ravir. La rĂ©volte justifie l’existence. Et, ça tombe bien, rien n’est plus intolĂ©rable que l’absurde ! Citations “Vivre sous ce ciel Ă©touffant commande qu’on en sorte ou qu’on y reste. Il s’agit de savoir comment on en sort dans le premier cas, et pourquoi on y reste dans le second. Je dĂ©finis ainsi le problĂšme du suicide et l’intĂ©rĂȘt qu’on peut porter aux conclusions de la philosophie existentielle.”“Il n’y a qu’un problĂšme philosophique vraiment sĂ©rieux c’est le suicide. Juger que la vie vaut ou ne vaut pas la peine d’ĂȘtre vĂ©cue, c’est rĂ©pondre Ă  la question fondamentale de la philosophie.”“Mon raisonnement veut ĂȘtre fidĂšle Ă  l’évidence qui l’a Ă©veillĂ©. Cette Ă©vidence, c’est l’absurde. C’est ce divorce entre l’esprit qui dĂ©sire et le monde qui déçoit.”“Le bonheur et l’absurde sont deux fils de la mĂȘme terre”.“Il n’y a pas de soleil sans ombre, et il faut connaĂźtre la nuit.” “La lutte elle-mĂȘme vers les sommets suffit Ă  remplir un cƓur d’homme. Il faut imaginer Sisyphe heureux.”CAMUS. Le mythe de Sisyphe “Je me rĂ©volte, donc nous sommes.”CAMUS. L'Homme rĂ©voltĂ© “Si je n’essayais pas de reprendre mon existence Ă  mon compte, ça me semblerait tellement absurde d’exister.”SARTRE, Les Chemins de la libertĂ©. I. L’ñge de raison. Chap. 1 “Vivre, ce n’est pas respirer, c’est agir; c’est faire usage de nos organes, de nos sens, de nos facultĂ©s, de toutes les parties de nous-mĂȘmes, qui nous donnent le sentiment de notre existence. L’homme qui a le plus vĂ©cu n’est pas celui qui a comptĂ© le plus d’annĂ©es, mais celui qui a le plus senti la vie.”ROUSSEAU Emile, livre I. “Notre art est de savoir faire de notre maladie un charme.”RENAN “il n’y a pas de bonheur intelligent.”Jean ROSTAND, PensĂ©e d’un biologiste. “L’utilitĂ© de la vie, le but suprĂȘme en vue duquel nous sommes de ce monde, je ne puis le comprendre. Mais accomplir sa volontĂ© telle qu’elle est Ă©crite dans mon cƓur, cela est dans ma puissance et je sais que je le dois.”TOLSTOÏ, RĂ©surrection. “L’oubli, condition d’existence.”GUSDORF, MĂ©moire et personne. “Les paradis sont tous artificiels”ARAGON “Les vĂ©ritĂ©s sont des illusions dont on a oubliĂ© qu’elles le sont.”La vie est la condition de la connaissance. L’erreur est la condition de la vie.”NIETZSCHE. La volontĂ© de puissance. II Bouquins ARISTOTE Éthique Ă  Nicomaque, X, 7 L’homme libre ne veut pas simplement vivre, mais vivre bien. C’est donc le sujet du verbe “vivre” qui en prĂ©cise le sens. KANT Fondements de la mĂ©taphysique des mƓurs Gallimard, PlĂ©iade t. 3, le suicide n’est pas naturel, on ne peut que vouloir contribuer au bien de l’humanitĂ© ! NABERT Essai sur le mal l’existence est injustifiĂ©e, ce qui est injustifiable et pas seulement inexplicable. Nous sommes, mais nous ne devrions pas ĂȘtre ! CAMUS L’homme rĂ©voltĂ©. Se rĂ©volte contre l’absurditĂ© raison suffisante pour qu’il choisisse d’y mettre de l’ordre. Attitude hĂ©roĂŻque. COMTE-SPONVILLE TraitĂ© du dĂ©sespoir et de la bĂ©atitude. Ce titre dit tout l’important est de dĂ©sespĂ©rer.. Liens internes Soin qualitĂ© de vie et bonheur RĂ©ussir sa vie La souffrance comme moteur de la vie Le progrĂšs Il n'y a pas d'humour heureux Une vie de chien Le bonheur PubliĂ© le 25 aoĂ»t 2022 Ă  18h01Source JT 13h SemaineCette annĂ©e, une grande partie des moules de Bouchot sont trop petites et il y en a moins Ă  cause, la sĂ©cheresse et le manque d'eau Ă  Bricqueville-sur-mer Manche, oĂč ce coquillage est habituellement le produit star de l' moules de Bouchot constituent l'un des plats phares de l'Ă©tĂ©. Mais cette annĂ©e, elles se font dĂ©sirer. Le dĂ©but de la saison commence avec un mois de retard et de faible quantitĂ© "On a environ 20 Ă  25% de rendement de moins" rapporte, dans la vidĂ©o en tĂȘte d'article, LoĂŻc Maine, mytiliculteur Ă  Bricqueville-sur-Mer Manche. Avec la sĂ©cheresse, les moules peinent Ă  se nourrir et donc Ă  grossir. Pourtant, pour ĂȘtre commercialisĂ©e, elles doivent mesurer quatre centimĂštres. "Tout ceci est dĂ» Ă  un manque d'eau douce que nous n'avons pas eu ce printemps", gens sont trĂšs contents quand les moules arrivent, c'est un produit populaire, pas cher, facile Ă  Bedfer, gĂ©rant d'une poissonnerie Ă  Granville MancheLe manque de pluie a frappĂ© tout le secteur. Alors cette annĂ©e, l'approvisionnement en moules de Bouchot sera limitĂ©. "On finit la saison plus tĂŽt que d'habitude. On devait aller jusqu'au mois de janvier. Cette annĂ©e, si on peut aller jusqu'au mois d'octobre, ce sera dĂ©jĂ  trĂšs bien", affirme Gwendal Besnard, aussiUn manque Ă  gagner Ă©galement pour les poissonniers. Sur la cĂŽte, le coquillage est l'une des denrĂ©es les plus recherchĂ©es. "Les gens sont trĂšs contents quand les moules arrivent, c'est un produit populaire, pas cher, facile Ă  faire, les moules ont toutes les qualitĂ©s", tĂ©moigne Fabrice Bedfer, gĂ©rant d'une poissonnerie Ă  Granville Manche. Et les clients sont de fins connaisseurs. Peu importe l'accompagnement, on en consomme en moyenne prĂšs de trois kilos chaque Reportage AnaĂŻs GuĂ©rard, Xavier ThobySur lemĂȘme thĂšmeToutTF1 InfoLes + lusDerniĂšre minuteTendanceVoir plus d'actualitĂ©s Voir plus d'actualitĂ©s Voir plus d'actualitĂ©s NotĂ© sur 5 basĂ© sur 29 notations client 29 avis client 24,00 € Avril ClĂ©mence Elena n’a pas tout Ă  fait quatorze ans, du moins officiellement. La vie s’étant chargĂ©e de la faire grandir au pas de course, c’est sans difficultĂ© qu’elle se fond dans un groupe de jeunes adultes pendant les vacances d’étĂ© et qu’elle entame sa premiĂšre histoire d’amour avec l’un d’eux. Cette belle rencontre provoquera le tollĂ© et l’incomprĂ©hension familiale. Elle marquera pour l’adolescente, le dĂ©but d’une sĂ©rie de bouleversements psychologiques et de remises en question de sa propre identitĂ©. Comment devenir une femme quand on est encore considĂ©rĂ©e comme une enfant ? A-t-on seulement le droit d’aimer ?
 Petit extrait en musique TĂ©lĂ©charger un Extrait TĂ©lĂ©charger le Dossier de Presse Critiques LittĂ©raires La Presse en Parle En stock Share on Twitter Share on Facebook Pin this product Share via Email Description Avis 29 Description Reviens Par Avril ClĂ©mence Avec une infinie dĂ©licatesse, cette histoire brosse le clivage qui existe entre les conventions et la nĂ©cessitĂ© d’ĂȘtre. Si l’amour n’a pas d’ñge, il reste beaucoup d’interdits
 Disponible en Ebook Reviens – Ebook 5,99 € Ajouter au panier Genre Roman Nombre de page 448 Dimension 148×210 ISBN 978-2-490522-33-0 Date de parution Janvier 2020 Nous utilisons des cookies sur notre site Web pour vous offrir l'expĂ©rience la plus pertinente en mĂ©morisant vos prĂ©fĂ©rences et vos visites rĂ©pĂ©tĂ©es. En cliquant sur "Accepter tout", vous consentez Ă  l'utilisation de TOUS les cookies. Cependant, vous pouvez visiter "ParamĂštres des cookies" pour fournir un consentement contrĂŽlĂ©. ï»żAvec mes 2 sƓurs, j'ai participĂ© au mouvement de Scouts et Guides du grĂące Ă  l'intermĂ©diaire de notre tante LĂąm, dentiste. Une de ses consƓurs, Mme PháșĄm thị ThĂąn, Ă©tait responsable des Guides du Vietnam. Je devais ĂȘtre en classe de rĂ©unions se faisaient dans la cour cimentĂ©e de c'est Ă  dire Hội Việt Má»č, l'association Culturelle Vietnamienne AmĂ©ricaine, rue MáșĄc Đĩnh Chi, tous les Dimanches y avait les groupes Thanh Quan et Phong ChĂąu, rĂ©partis respectivement dans les cours de derriĂšre et de devant du "atterrissais" dans une patrouille đội qui s'appelait Hồng Mai, fleur d'abricotier Lan Ă©tait mon chef de patrouille. Elle Ă©tait Ă©lĂšve au LycĂ©e Gia un cahier Ă  carreaux oĂč je recopiais au fur et Ă  mesure, mes 1Ăšre page de la chanson Ă©tait rĂ©servĂ©e Ă  la chanson du mouvement Hội Ca. Elle commence ainsi "lĂ  la lĂĄ la lĂ  lĂĄ lĂ ..."Ensuite ĐoĂ n Ca la chanson de notre groupe, Phong ChĂąu." NĂ y, chị em đoĂ n tráș» nước Nam, Việt Nam, chĂșng ta mau káșżt đoĂ n tiáșżn lĂȘn đường sĂĄng...khuyĂȘn ChĂąu Phong đoĂ n ta náșŻm tay mau lĂȘn , đem sức mĂŹnh, xĂąy đời tháșŻm tÆ°ÆĄi..."Puis, la chanson de ma patrouille " Tiáșżn lĂȘn đi , ta nhớ luĂŽn ta giống nĂČi, anh hĂčng, Hồng Mai hụi đáș„t nước chĂșng ta chờ mong...Avant de partir en France, j'avais mis tous mes livres et cahiers de souvenirs dans mon bureau en formica, fermĂ© Ă  clĂ©. Je ne savais pas qu 'il n'y aurait plus de retour pendant des dĂ©cennies, et que je ne retrouverai plus mes ces notes, j 'essaie de retrouver ces jeunes annĂ©es, avec les sites Internet et ma petite trouvent ici, essentiellement des souvenirs de scoutisme, et parfois , occasionnellement, des chansons apprises en famille, ou Ă  l' lieu de rĂ©union de notre groupe, la cour cimentĂ©e du VAA photo flickr La musique ça s’écoute, mais parfois ça se regarde aussi. Chaque semaine, La Face B vous sĂ©lectionne les clips qui ont Ă  la fois fait vibrer ses yeux et trembler ses oreilles. Voici la premiĂšre partie de notre Ă©pisode quatre vingt-dix des clips de la semaine. . . Terrenoire et Pomme – Ça Va Aller Une chanson qui fait du bien. VoilĂ  comment on pourra simplement dĂ©finir ça va aller de Terrenoire. PortĂ© par un refrain aussi simple qu’entĂȘtant dans lequel on a envie de s’enfoncer pour y croire encore et toujours. Les deux frangins qui s’imposent un peu plus chaque jour comme la nouvelle petite sensation de la pop française offre une seconde vie Ă  leur morceau en y invitant Pomme, le tout offrant une relecture encore plus lumineuse et un croisement assez Ă©vident entre deux univers qui mettent en leur cƓurs un savant mĂ©lange d’intime et de poĂ©tique. Comme un signe du destin, les trois artistes se retrouvaient ils y a peu ensemble au Printemps de Bourges. L’occasion Ă©tait trop belle pour ne pas apporter des images Ă  cette jolie collaboration. C’est chose faite, et ce dans un temps record, grĂące au gĂ©nie de notre cher Hugo Pillard. En 20 minutes c’est la vidĂ©o qui ne le dit le quatuor a bouclĂ© une vidĂ©o qui colle Ă  merveille aux sentiments dĂ©veloppĂ©s dans le titre. Une fuite en avant solaire entre sourires et retour Ă  une certaine idĂ©e de l’enfance et de la puretĂ©. On les suit dans leur aventure dans ce paysage idyllique ou le temps semble ne pas avoir d’emprise sur le monde. Et avec tout ça, on a envie d’y croire avec eux dĂ©finitivement, ça va aller. Villagers – So Simpatico Les mĂ©taphores les plus simples, sont parfois les meilleures. En jouant de l’opposition entre un clown triste et un clown heureux, Rosie Barrett rend une illustration parfaite de So Simpatico, la derniĂšre merveille de Villagers. Il est ici question d’amour, de sentiments en explosions et de rĂ©conciliation que ce soit avec les autres ou soi mĂȘme. Conor O’brien nous offre un morceau Ă  l’ambition dĂ©cuplĂ©e, totalement libre dans sa longue et sa constitution. Le morceau joue de sa prĂ©tendue simplicitĂ© et de ses mots qui se rĂ©pĂštent pour nous offrir un joyaux organique et hypnotique qui nous cajole et nous redonne un sourire d’une oreille Ă  l’autre, l’interprĂ©tation et les arrangements devenant un transmetteur idĂ©al aux Ă©motions du morceau. La vidĂ©o joue sur la relative longueur du morceau 7min15 tout de mĂȘme pour nous offrir un vrai petit court mĂ©trage. Lumineux et onirique, on part en promenade avec ces deux clowns en quĂȘte de joie de vivre. C’est tendre et poĂ©tique, enlevĂ© et entrainant. Fever Dreams est attendu pour la fin du mois d’aoĂ»t et si vous ĂȘtes dĂ©jĂ  on peut juste vous dire que l’attente en vaut la peine. Rendez vous Ă  la rentrĂ©e. Edge – LBMLB AprĂšs un succĂšs critique plus que correct avec son premier projet, OFF et une prĂ©sence trĂšs intĂ©ressante sur Private Club un projet collaboratif avec ses amis et collĂšgues Jazzy Bazz et Esso Luxueux, Edge revient avec LBMLB. DerriĂšre cet acronyme signifiant La BanquiĂšre Me Les Brise, le rappeur vient dĂ©mystifier avec ironie la vie d’artiste avec l’aide du rĂ©alisateur Baptiste Erondel. Si certains pensent trop aisĂ©ment que la vie de jeune artiste est un fleuve tranquille oĂč coule billets et luxure, la rĂ©alitĂ© est souvent bien diffĂ©rente. Heureusement, malgrĂ© les difficultĂ©s financiĂšres des dĂ©buts, certains continuent de croire en leur art, persuadĂ©s, souvent Ă  raison, que celui-ci payera un jour ou l’autre. la banquiĂšre comprends pas qu’j’suis bĂ©ni » Par contre, une qui n’est pas enchantĂ©e de ce chemin long et rempli d’investissement, c’est la banquiĂšre. PrĂȘte Ă  tout pour que son institution ne perde rien, elle traque l’artiste qui s’en amuse avec une dĂ©rision bien sentie. Tellement elle m’colle, j’crois qu’elle est lovĐ” » RythmĂ© par un montage effrĂ©nĂ© et des effets visuels psychĂ©dĂ©liques, le rappeur s’amuse avec les mots entre kickage maĂźtrisĂ© et mĂ©lodies toujours aussi efficaces. Bon Enfant – Ciel bleu Notre Ă©tape quĂ©becoise hebdomadaire nous est offerte cette semaine par Bon Enfant. AprĂšs nous avoir enchantĂ© avec un premier effort Ă©ponyme en 2019, le groupe est dĂ©jĂ  de retour avec un second album prĂ©vu pour l’automne et qui dĂ©voile ces premiers indices avec Ciel Bleu. Et une chose est certaine, le quintette n’a rien perdu de la flamme qui l’animait. Une section batterie-guitare qui donne un rythme fou, des synthĂ©s Ă©pique et on se retrouve face Ă  une envolĂ©e sonore rĂ©jouissante et hyper positive, comme un remĂšde Ă  l’époque un poil plombante que l’on vit actuellement. Cette idĂ©e vit d’ailleurs particuliĂšrement bien dans les paroles, nous appelant Ă  combattre les obstacles autant que le cynisme et Ă  faire de la naĂŻvetĂ© et de la tendresse des forces communes qui poussent Ă  l’unitĂ© et au vivre ensemble. Visuellement, David Bourbonnais entraine le groupe au cƓur des Ă©toiles. Les galaxies et les couleurs s’enchainent et virevoltent autour du groupe qui joue le morceau comme si leur vie en dĂ©pendant. On est happĂ© dans cette imagerie lumineuse, chaleureuse et un brin psychĂ©dĂ©lique. Ensemble jusqu’à la fin, c’est bien tout ce qui compte. Deen Burbigo – Sennin Mode L’écurie flamboyante de L’Entourage a encore beaucoup de carburant dans un V12 qui semble inĂ©puisable. Et ce ne sont pas les rĂ©centes frasques de Deen Burbigo qui viendront infirmer le contraire. Toujours plus Ă  cheval sur la qualitĂ© que sur la quantitĂ©, le rappeur exprime sa longĂ©vitĂ© et son amour pour un rap qui lui colle Ă  la peau dans le clip de Sennin Mode rĂ©alisĂ© par Johann Dorlipo. Durer dans le rap semble de plus en plus compliquĂ© au fil des annĂ©es, mais pourtant depuis la dĂ©cennie passĂ©e, Deen peaufine son art et s’assoie Ă  la table des techniciens du genre. Un parcours retracĂ© dans une nouvelle leçon rapologique. Il a dĂ©cidĂ© de la symboliser avec la figure du bonsaĂŻ, synonyme de longĂ©vitĂ© et fil rouge de ce dernier visuel. PortĂ© par l’artiste lui-mĂȘme et entourĂ© de certains de ses proches Ă  l’instar d’Eff Gee membre de L’Entourage et grand ami de l’artiste le bonsaĂŻ suit sa route avant de se retrouver dans nombres de lieux qui ont vu l’artiste se dĂ©velopper dans tous les sens du terme. Big Eff, mon bras droit et moi l’sien, j’commence Ă  peine Ă  ĂȘtre chaud » Un seul couplet suffit pour faire le point et montrer encore une fois le talent qui bouillonne en Burbigo. L’annonce de son prochain EP, confirme qu’il n’est pas prĂȘt de lĂącher son amour et sa pratique d’un art et d’une culture qui l’ont toujours suivi de prĂšs. Lolo ZouaĂŻ – Galipette Superstar pop en puissance Lolo Zouai continue d’affirmer son univers aussi singulier que diversifiĂ© Ă  travers un nouveau visuel haut en couleur rĂ©alisĂ© par Amber Grace Johnson. Dans Galipette elle mĂ©lange Ă  nouveau les ingrĂ©dients qui font sa renommĂ©e et qui collent Ă  merveille aux mƓurs de son Ă©poque une impertinence Ă  toute Ă©preuve mise au service d’une confiance en elle presque enviable mais tellement agrĂ©able. Le tout mit en musique entre la douceur de sa voix et des rythmiques trap bien plus sombres. Une dualitĂ© qui sert Ă  merveille la musique d’une artiste qui entre San Francisco, la France ou encore l’AlgĂ©rie a su se nourrir de diverses cultures pour installer sa musique. Il n’est donc pas Ă©tonnant de la voir commencer le morceau en français, s’amusant des codes du burlesque et invitant sa fanbase française trĂšs active Ă  plonger dans ce titre avant qu’elle ne surgisse de l’eau prĂȘte Ă  boxer tous les hommes mal intentionnĂ©s se dressant sur son chemin. EntourĂ©e de femmes inspirantes telles que l’équipe fĂ©minine de gymnastique de l’UniversitĂ© de Californie, comptant plusieurs championnes nationales, la jeune artiste envoie tout voler dans un clip dynamique au message plus qu’actuel. Nerlov – Ma vie avec elle Les chansons d’amour ont gĂ©nĂ©ralement un chemin trĂšs balisĂ©, sans vraiment de nuances oĂč l’on doit souvent choisir entre le grand soleil ou le ciel de pluie. Des choses qui les rende au mieux prĂ©visible et souvent trĂšs chiante. Heureusement pour nous Nerlov est plutĂŽt du genre Ă  ne pas mettre de GPS sur sa musique et Ă  se perdre un peu et nous avec lui. L’angevin est un homme de contraste et ses chansons ne se dĂ©partissent jamais d’un certain cynisme, un peu d’humour bien senti qu’il accole Ă  des productions souvent apocalyptiques. Alors quand il dĂ©voile un morceau qui s’appelle ma vie avec elle, on s’attend Ă  tout sauf Ă  quelque chose de classique. Oui Nerlov nous parle d’amour, mais Ă  sa maniĂšre, noyĂ© dans les doutes, les surprises et les incertitudes. Sa relation amoureuse, il l’envisage comme une porte de sortie sans attente particuliĂšre. Toujours un peu neurasthĂ©nique, il met cette relation en parallĂšle Ă  des sentiments ambivalents envers sa propre personne et un monde qui se barre de plus en plus en couille. Le tout donne une Ă©chappĂ©e heureuse sur l’instant qui peut autant courir sur le long court que se fracasser rapidement dans un mur. Un sentiment qu’on a finalement tous ressenti Ă  un moment ou un autre de notre vie. Musicalement, on apprĂ©ciera particuliĂšrement le cĂŽtĂ© trĂšs tranchĂ© entre le couplet et le refrain, offrant deux perspectives Ă©motionnelles diffĂ©rentes, alors que le morceau se termine par une longue plage Ă©lectronique assez emballante. Visuellement, c’est une forme d’épure qui est choisie par François L’Haridon & Simon Higelin. AprĂšs nous avoir rappeler l’importance de l’hygiĂšne bucco-dentaire, on se retrouve face Ă  un plan assez simple sur le visage de Nerlov, entrecoupĂ© de plans plus resserrĂ©s sur ses yeux. Au fur et Ă  mesure que le morceau n’avance, la camĂ©ra se fait plus instable, en mouvement presque permanent avant de transformer le tout en dĂ©lire presque psychĂ©dĂ©lique sur le dernier tiers instrumental. Nerlov sera de retour Ă  l’automne avec un nouvel EP et on pourra le retrouver en concert au Crossroads Festival et au MaMa. Floky – Pendant qu’elle dort Pour le moment seul et unique signature du jeune label Suite 21, Floky a pu s’entourer d’une Ă©quipe de professionnels Ă  l’écoute de sa musique pour l’emmener le plus loin possible dans son processus crĂ©atif. AprĂšs quelques moments Ă  travailler dans la discrĂ©tion, il est venu l’heure de dĂ©voiler un premier clip avec Pendant qu’elle dort rĂ©alisĂ© par LĂ©o Joubert et Faneva Rabetsimamanga. FilmĂ© de maniĂšre trĂšs cinĂ©matographique, le visuel se dĂ©roule au rythme de l’instrumentale de wetprogres et des arrangement de Roseboy666, filmĂ© en noir et blanc, l’ambiance visuelle prolonge Ă  merveille celle Ă©mise par l’artiste dans ce morceau. Nourrit par ses dĂ©mons, Floky tente de les abandonner en partant en vacances avec trois amis. Leur caravane adossĂ©e Ă  la falaise faisant face Ă  la mer, ils Ă©voluent entre rires et moments de rĂ©flexions, portĂ©s par la voix Ă©tonnamment hypnotique de leur pote artiste. MalgrĂ© ces Ă©pisodes de relĂąchement, c’est bien les dĂ©mons du chanteur qui transpire Ă  travers cette ballade Ă  la fois teintĂ©e de noirceur mais laissant entrevoir un fin filet d’espoir, expliquant peut-ĂȘtre le choix du filtre noir et blanc appliquĂ© au visuel. PoĂ©tique dans sa musique et son visuel, Floky commence Ă  installer un univers prenant qui donne dĂ©jĂ  envie d’en savoir plus. PH Trigano – Escroc Feat. Swing L’amour est un Escroc, c’est PH Trigano qui le et producteur qu’on a dĂ©jĂ  pu retrouver aux cĂŽtĂ©s de Loveni, Ichon, Crystal Murray ou Lala &ce revient Ă  la musique sous son propre nom et annonce un album pour la rentrĂ©e. C’est dans une douceur crĂ©pusculaire que l’artiste nous love. Ce nouveau morceau c’est une lettre ouvert Ă  l’Amour, celui qui trahit et déçoit, celui qui empĂȘche de dormir. PH s’y adresse directement, lui qui l’a croisĂ© dans les livres, dans les films, qui s’est parĂ© d’illusions pour mieux dĂ©voiler ensuite sa vraie nature. Des thĂšmes romantiques doux amer qui appelle une musique Ă  la hauteur, le bonhomme nous offrant un r’n’b organique et moderne ou l’homme s’autorise enfin Ă  chanter ses peines plutĂŽt que ses victoires. Pour apporter un peu plus de profondeur et d’aspĂ©ritĂ© au morceau, PH Trigano laisse une bonne place Ă  son pote Swing qui nous offre un refrain chantĂ© parfait et plein de sentiments. Artiste aux multiples talents, PH Trigano passe aussi derriĂšre la camĂ©ra pour s’offrir un clip presque naturaliste entre le jour et la nuit. On suit les deux musiciens face Ă  leur solitude, alors que l’amour se retrouve personnifiĂ©, se maquillant et se faisant sensuel pour mieux nous attirer dans ses filets. PH Trigano a dĂ©finitivement raison, l’amour est un escroc. Bushi – Qatari L’ascension du jeune Bushi ne cesse de continuer de morceau en morceau. PassĂ© par des expĂ©riences de groupes Lyonzon, Saturn Citizen, il s’épanouit Ă©galement en solitaire comme en tĂ©moignent ces deux rĂ©centes sorties Mistral et Qatari sorti cette semaine et mis en image par Steeny777. En symbiose avec l’instrumentale de Taemintekken, le jeune prodige laisse sa voix singuliĂšre tutoyer des sonoritĂ©s entraĂźnantes. Comme Ă  son habitude, il a fait le choix d’un visuel Ă©purĂ© oĂč les mĂȘmes lieux reviennent au cours du clip. Une maniĂšre cyclique de rĂ©alisation qui accompagne Ă  merveille l’énergie du morceau. A l’image du titre, Bushi se la joue Qatari avec une grosse voiture, pourtant il ne vient pas ici flexer avec la richesse, mais il exprime le dĂ©sir de rĂ©ussir et de tutoyer cette opulence. Ici, on veut vivre comme des Qatari » Le chemin semble encore long et le rappeur Ă  l’air de l’avoir intĂ©grĂ©. Entre les plans avec cette voiture de luxe, viennent se glisser un rendu plus rĂ©el de la vie du jeune rappeur. Oscillant entre ces deux modes de vie, son ascension devrait bien vite lui apporter un certain confort de vie. BAASTA! – Gardons l’élĂ©gance Tiens, revoilĂ  BAASTA! Les arrageois continuent de battre le fer tant qu’il est chaud et dĂ©voilent dĂ©jĂ  le troisiĂšme single de l’annĂ©e avec Gardons l’ l’élĂ©gance c’est un appel Ă  la rĂ©sistance, un besoin d’aller Ă  contre courant, de ne pas suivre les yeux fermĂ©s tout ce que le monde nous demande de faire. Une derniĂšre bravade car si le bateau coule, on n’est pas obligĂ© d’aller percer sa coque. Comme toujours, le duo n’hĂ©site pas Ă  balancer les mots qui claquent et frappent fort. Toujours portĂ© par cette dualitĂ© entre la basse et la guitare, BAASTA! nous offre une autre facette de leur musique, avec ces nappes Ă©lectroniques qui viennent souligner un thĂšme et une composition plus pessimiste que d’habitude. On sent en effet un sentiment d’inĂ©luctable qui transpire du morceau, comme si les efforts ne servaient plus Ă  rien. La fin du monde pour bientĂŽt ? Sans doute, mais cela ne doit en rien empĂȘcher de foutre un bon coup de pied dans la fourmiliĂšre et ça BAASTA! le fait, et le fait bien. Visuellement, le groupe nous entraine dans un monde depixelisĂ©, toujours portait par leur esthĂ©tique en noir et blanc. La vidĂ©o alterne les perspectives entre FX et Yo qui jouent leur morceau et un amusant jeu de peinture les transformant ironiquement en 
chevaliers blancs. Alma Elste – Cy Les morceaux en piano voix sont souvent des aventures un peu casse gueule. Parce qu’il est souvent difficile de se cacher derriĂšre un piano et que les Ă©motions mentent rarement, s’aventurer dans cet exercice est souvent pĂ©rilleux. Heureusement pour Alma Elste, c’est une aventure Ă  deux qu’elle nous offre avec Cy. Parce que le piano est son meilleur pote depuis toujours et que ce morceaux ils le partagent ensemble. À lui le rythme et la douceur, Ă  elle les Ă©motions et l’emphase, bien aidĂ©e par une voix sublime et mouvante aussi a l’aise dans le cĂŽtĂ© un peu jazz et planant que quand elle se dĂ©cide Ă  s’envoler pour cĂŽtoyer les Ă©toiles. Le tout nous offre un cocon de 2min30 dans lequel on dĂ©cide de s’enferme encore et encore, comme un cĂąlin rĂ©confortant qu’on voudrait vivre pour toujours. Visuellement, Thomas Gerard nous offre une promenade solaire et terre Ă  terre ou l’on suit l’artiste dans un quotidien entre le rĂ©el et le fantasme Ă  la reconquĂȘte de sentiments parfois contrastĂ©s. En un mot comme en cent on fond totalement face Ă  Alma Elste.

la vie est belle malgré les peines qui nous enchainent